Parmi les spécialités bretonnes, les crêpes et galettes sont des incontournables
Les crêperies, lieu parfait pour déguster une spécialité bretonne
Lifestyle

Top 5 des spécialités bretonnes

19/04/2023
5 minutes

Degemer mat en Breizh ! (“Bienvenue en Bretagne” en breton). Plébiscitée des touristes pour ses grandes plages, sa côte de granit rose ou ses menhirs, la Bretagne est aussi particulièrement appréciée pour ses desserts, ses boissons et ses plats bretons traditionnels. Visite gastronomique via ce top 5 des spécialités de Bretagne, à découvrir ou à redécouvrir…

Table des matières

Spécialité bretonne n°1 : la crêpe ! 

Sûrement la plus connue des spécialités culinaires de Bretagne, la crêpe apparaît dès le XIIIe siècle avec la culture du blé noir (ou sarrasin) : une graine originaire d’Asie et introduite par les Hollandais.

En version salée, on parle de « galette » cuisinée avec de la farine de sarrasin, de l’eau et du sel. La « complète » œuf-jambon-fromage est la plus classique, mais les crêperies rivalisent de créativité et la déclinent à l’infini : chèvre-miel-noix, beurre salé-tartare d’algues, ratatouille-oignons frits-parmesan…

En version sucrée, la crêpe bretonne se prépare avec de la farine de froment, des œufs et du lait. Certains y ajoutent un bouchon de rhum ou de bière, du sucre, du beurre fondu, une touche de fleur d’oranger ou encore une gousse de vanille. 

Cette préparation finement parfumée est ensuite cuite dans une poêle à crêpes très chaude
ou sur un bilig, une plaque épaisse et circulaire. 

Vient ensuite le moment de la garniture, ajustée aux préférences de chacun : beurre-sucre-citron, chocolat, crème de marrons, pommes-caramel au beurre salé… De Rennes à Saint-Malo, de Brest à Dinard : il y a toujours un endroit où déguster une bonne crêpe ou une revigorante galette en Bretagne ! 

Découvrez notre sélection des crêperies en Bretagne

Des crêpes bretonnes de la poêle à l’assiette
La crêpe, une spécialité bretonne sucrée, à découvrir aussi en version galette

Spécialité bretonne n°2 : le far breton

Autre plat typiquement breton : le far breton - du breton farz fornqui signifie “far au four” - s’invite souvent à l’heure du dessert. Sa recette réunit des œufs, du lait entier et de la farine de blé. Son origine remonte au XVIIIe siècle : d’abord salée, cette préparation cuisinée dans un sac devient sucrée au fil du temps et est consommée principalement lors d’événements familiaux ou religieux. 

Le saviez-vous ?
Le far breton aux pruneaux que l’on connaît aujourd’hui n’apparaît que bien plus tard :
si les pruneaux ne viennent pas de Bretagne, ils étaient utilisés pour leur intérêt nutritionnel
par les marins qui partaient en mer plusieurs mois.

Un far breton disposé sur une planche en bois, une spécialité bretonne rassasiante
Le far breton, une spécialité bretonne aux airs de flan aux œufs - savoureux !

Spécialité bretonne n°3 : le kouign-amann

Le kouign-amann - en breton “gâteau en beurre” - est un autre des plats bretons traditionnels. Il a été créé dans les années 1860 par Yves-René Scordia qui tenait une boulangerie à Douarnenez (Finistère). Un jour, en rupture de pâtisseries, ce dernier improvisa et se mit à mélanger, plier et replier de la pâte à pain fermentée avec du beurre et du sucre. 

Moelleux à l'intérieur, croustillant au-dessus, caramélisé en-dessous : le kouign-amann était né. Il se décline aujourd’hui avec des fruits (pommes, fruits rouges…) pour une version plus légère, mais non validée par les puristes.

Désormais reconnu à l'international, le kouign-amann a été classé parmi les 40 meilleures recettes de tous les temps par le magazine américain Food & Wine (cocorico !)

Il est aussi à la carte des grands restaurants : le chef breton, Christian Le Squer, triplement étoilé, a ainsi imaginé une version contemporaine pour son menu de St-Valentin

Un kouign-amann sur une serviette en papier avec un café glacé et du matériel de bureau
Le kouign-amann, spécialité bretonne connue internationalement

Spécialité bretonne n°4 : l’andouille de Guémené

Et au rayon charcuterie bretonne ? On retrouve l’andouille de Guémené, réputée pour son goût unique, sa coupe caractéristique en cercles concentriques, et sa recette ancestrale. 

Ici, ni AOP, ni IGP mais une dénomination :
« Andouille de Guémené Tradition ».

L’andouille de Bretagne trouve son origine à Guémené-sur-Scorff, dans le Morbihan et apparaît dans l’Almanach du comestible dès 1778. Depuis, sa fabrication, entièrement manuelle, est restée inchangée : des chaudins de porcs bretons (autrement dit les gros intestins) sont enfilés sur une ficelle et fumés au bois de hêtre. Ils sont ensuite suspendus dans le noir plusieurs semaines puis cuits dans l’eau frémissante. Le fumage permet de mieux conserver l’andouille et de valoriser son goût fumé. 

L’andouille se déguste selon votre préférence :

  • froide et tranchée à l’apéritif, 
  • chaude en plat principal avec une purée fondante de pommes de terre, 
  • ou encore avec des pommes dans une galette de blé noir.
Des saucissons de différentes tailles suspendus, à l’instar de l’andouille de Guémené
Comme les saucissons, l’andouille de Guémené, spécialité bretonne de charcuterie, est suspendue plusieurs semaines

Spécialité bretonne n°5 : le chouchen

Terminons cette escale savoureuse en Bretagne, du côté des breuvages : le “Chouchen” est la traduction bretonne d’hydromel, une boisson alcoolisée fermentée ancestrale réalisée à base de levures, de miel (pommier, fleurs sauvages, châtaignier…), d’eau et parfois de jus de pomme. Attention : cet alcool est titré à 13-14°.*

L'hydromel est connu dès le néolithique (-10 000 ans avant J-C.), puis chez les Romains et les Gaulois, qui l’abandonnent pour le vin et la bière. Beaucoup plus tard, en 1895, le “Souhen” est présenté dans le journal d’Union agricole et maritime comme un remède contre la grippe. En 1920, la marque “Chouchen” est déposée.

Cette boisson se déguste :

  • à l’heure de l’apéritif : seule ou dans le kir celtique, avec du cidre et un peu de crème cassis
  • au cours du repas : avec un foie gras, des fruits de mer, des crêpes…
  • tandis que certains le consomment sous forme de grog : avec de l’eau chaude, de la cannelle, du citron pressé, du miel.
Dans les verres, la boisson typique de Bretagne a une belle couleur miel
Le chouchen, spécialité bretonne à base de miel et d’eau

En Bretagne, la nourriture est sacrée et les plats bretons traditionnels forcément légendaires ! Si vous y passez pour les vacances, n’hésitez pas à tester toutes ses spécialités culinaires dans l’un des nombreux restaurants de Bretagne, et auprès des meilleures tables du Grand Ouest.

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Envie d’une escale bretonne sans bouger de Paris ?
Découvrez notre sélection des crêperies à Paris !

 

* L’abus d’alcool est dangereux pour la santé - A consommer avec modération

Les spécialités bretonnes en 3 questions, et 3 secteurs !

Les amateurs vous citeront sans hésiter : la galette saucisse, le coucou de Rennes (volaille typique) et le parlementin (gâteau à base de pommes, d’amandes, de cidre) en hommage au Parlement de Bretagne, parmi les spécialités bretonnes de Rennes.

Comment choisir ? Il y a les Saint-Jacques, les cocos de Paimpol (haricots blancs), les Gavottes, crêpes dentelles fabriquées à Dinan, sans oublier le whisky* et les sucettes du Val André, au rang des spécialités bretonnes des Côtes d’Armor les plus réputées.

Le Kig-ha-farz ! Cette spécialité bretonne est un pot-au-feu composé de viande, de légumes, cuisinés dans deux sacs de toile, un contenant de la farine de froment et l’autre de la farine blé noir.

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